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Aloïse Sauvage

Sans peur de s’essouffler, Aloïse Sauvage (c’est son vrai nom) fonce. Elle dévore la musique au conservatoire, pratique la danse et le théâtre et trouve dans le cirque contemporain un moyen d’expression complet, convaincue par les spectacles de James Thierré, de l’urgence à brouiller les pistes, bousculer les codes, explorer plusieurs voies.

Sur scène, elle fascine. Son énergie brute et son tempérament fort l’amène à être repérée et à jouer dans des films comme 120 Battements par minute de Robin Campillo et Mal de Pierre de Nicole Garcia.

Indépendante, jeune et sauvage, Aloïse n’a peur d’aucune référence, écoutant depuis toujours du rap et de la chanson. La rencontre avec le réalisateur Le Motif et le producteur Josh Rosinet l’amène à trouver une identité et un épanouissement musical, sans peur de l’autotune, instrument libératoire, qui lui permet d’écrire et chanter ses émotions de manières plus affirmée et libérée. Elle fait partie de cette génération décomplexée, qui le goût de l’écriture et qui s’affranchit des codes de moins en moins établis du rap, de la pop et de la chanson.

Véritable performeuse, elle commence par des concerts en première partie d’Eddy de Pretto et Ibeyi et est remarquée aux Inouïs du Printemps de Bourges. Aux Transmusicales de Rennes en décembre dernier, son spectacle fait sensation par sa poésie et sa technicité propre au cirque contemporain.

Comme un journal intime, son premier EP Jimy révèle des chansons qui interrogent l’amour absolu comme l’amour sans lendemain, les histoires d’amour d’une génération sans tabou, qui « aime qui elle veut ». Les mélodies accrochent, les mots sont spontanés et authentiques et questionnent la place de chacun dans ce monde, loin des étiquettes et des stéréotypes.